54 MUSIQUE (s) MONDE (s)

Après quatorze ans d'absence sur ce répertoire, Andrea Bocelli présente un album composé entièrement de titres inédits. Grâce à la sagesse de l'âge, le ténor élargit son idée de l'amour et le traduit en musique en parlant de celui qu'il partage avec sa femme, ses enfants ou ses souvenirs.

C'est le premier album live publié par l'artiste. Ce 16e album est le résultat d'un concert donné le 21 juillet 2021 à 21 heures. Il a été enregistré sur la Plaza del Obradoiro devant la Catedral de Santiago en compagnie de César Guerrero (arrangeur), de Paul Daniel (réalisateur) et de la Real Filharmonia de Galicia.

Avec Acoustic, la diva malienne revisite les chansons de son précédent opus, Mogoya, et quelques-uns de ses classiques incontournables (Saa magni, Diaraby nene). Ce disque, enregistré unplugged, restitue une authenticité marquant le profond attachement d'Oumou aux fondements de la musique traditionnelle du Wassoulou, sa région natale. Autour de sa voix incandescente, se sont ainsi rassemblés les choristes Emma Lamadji et Kandy Guira, le guitariste prodige Guimba Kouyaté et le fidèle Brahima "Benogo" Diakité, virtuose du kamele ngoni. La battante, l'insoumise, la révoltée confirme avec générosité et liberté qu'elle est une artiste toujours en devenir, toujours à la pointe du combat pour l'émancipation de la femme, par delà tradition et modernité.

Pas de références griotiques, mais un funk sorcier et de vertigineuses pulsations rock au service d'une musique pentatonique rageuse, tournoyante et hypnotique. Un répertoire composé d'une majorité de nouveaux morceaux et de quelques grands classiques bambara, qui dépasse la seule célébration du genre. Un album comme une histoire où se joignent les profondeurs de la mémoire et l'éclat du présent. Le Bamba Wassoulou Groove, composé de 6 musiciens (trois guitares, une basse, une batterie, et un chanteur), est à la manoeuvre pour ériger un véritable mur de sons. Soli virtuoses hendrixiens, voix de transe, section basse-batterie diabolique... le groupe est une terrible machine à danser qui électrise la musique malienne et recrée l'effervescence des nuits torrides de Bamako.

Il est devenu en l'espace de deux ans l'artiste pop-rock incontournable au Québec. La sortie de son album Himalaya mon amour a été consacré au Gala de L'Adisq en 2014. Son charisme électrisant, ses tubes en puissance On leur a fait croire et Les coloriés ont fait chavirer le Québec. Bientôt la France ?

Marlene Dietrich était un personnage exceptionnel et impressionnant. Faisant partie des rares artistes féminines germanophones du XXe siècle à connaître un succès international, elle s'est fait connaître en tant qu'actrice et icône de style. Elle a commencé sa carrière de chanteuse dans les années 1950. Marlene Dietrich a refusé de soutenir la propagande nazie en Allemagne. Elle est devenue citoyenne américaine et a soutenu les soldats américains avec ses chansons. "Ich bin von Kopf bis Fuû auf Liebe eingestellt', "Lili Marleen' et "Ich hab' noch einen Koffer in Berlin' sont parmi ses chansons les plus célèbres. Ce double CD comprend non seulement des chansons en langue allemande, mais aussi certaines de ses chansons en anglais.

Cet opus réalise un rêve d'enfant, en artiste accompli : enregistrer à Cuba, toutes racines mêlées, dans le tempo de l'île majeure ! Même si le cyclone Sandy s'invite à la fête... Un parcours qui nous entraine de la Havane à Santiago, vers les sonorités de la guitare, les couleurs des congas, de la guira ou de la gaita (flute traditionnelle), enveloppé dans les basses de la marimbula , bien cuivré de saxo, trombone et trompette et même d'un cajon péruvien ! Avec l'envie d'en découdre dans la joie, Dédé fait s'enlacer les rythmes du chouval bwa, du kolokoto du carnaval avec la cumbia et le son cubano. Les tonalités du créôle, le velours de la langue espagnole viennent ourler des reprises de chansons anciennes et de nouveautés avec la grande complicité du chanteur et compositeur Roberto Linares.

Ann O'aro aime tout ce qui touche au mouvement du corps, des rythmes et de la voix : "Je viens des arts martiaux et de la musique, avant de choisir le maloya pour chanter sur des sujets intimes et tabous". Son écriture sauvage s'imprègne des langages accidentés ou des tics langagiers : une fulmination poétique branchée sur les tabous insulaires et les émotions fortes, la violence sexuelle, l'inceste et les passions amoureuses.

L'album de Yasmin est porté par une somptueuse dramaturgie où résonne la ferveur du flamenco, du tango et du fado ; de saisissants arrangements de cordes réalisés à Istanbul, avec des crescendos puissants, ajoutent une couleur passionnée à l'ensemble. Comme jamais auparavant, elle expose son âme à travers son art. Sans cesser de s'appuyer sur ses racines ladino, elle s'inspire aussi de formes classiques venues de Turquie et de Perse. Voilà un grand cru, qui met en valeur à la fois ses talents de chanteuse, d'auteure et de compositrice (elle a signé la moitié des morceaux), sans oublier cet art de combiner les cultures dans lequel elle excelle.

Ce troisième album chez Deutsche Grammophon signe un retour aux pures traditions râga Sa virtuosité s'exprime au fil de morceaux méditatifs et poignants, au sein desquels mélodies du sitar se confondent avec compositions orchestrales, et où elle incarne magnifiquement cet esprit d'innovation et d'expérimentation de la musique. Home nous plonge dans son univers, et voici que l'on en ressort empli d'émotions, pari pourtant difficile après le succès retentissant de son très intimiste album Traces of You qui rendait hommage à feu son père Ravi Shankar. Hommage retrouvé, celui-ci a ainsi un jour dit : tout ce qui colore l'esprit relève du râga. Avec Home, Anoushka en fait la parfaite démonstration.

First rose of spring signe le retour de Willie Nelson, lui a qui remporté le Grammy 2020 de la meilleure performance solo avec son précédent album Ride me back home. Cette fois-ci encore, Willie a collaboré avec son ami de longue date Buddy Cannon. A côté de nouvelles compositions de Willie lui-même, on retrouve des titres de Toby Keith, Billy Joe Shaver et Pete Grave, ainsi qu'une composition du hit-maker country Chris Stapleton. L'album se termine même par une sublime reprise du classique de Charles Aznavour Hier encore sous le titre Yesterday when I was young.