125 MUSIQUE (s) AFRO (s)

Raods est le premier album du Léa Castro 5tet. Le projet naît en 2010, tout d'abord en duo, quand Léa Castro débute sa collaboration avec le pianiste et violoniste Antoine Delprat. En 2013, le contrebassiste Alexandre Perrot, le batteur Ariel Tessier et le saxophoniste Rémi Fox les rejoignent. Entre compositions originales et standards revisités, le jazz se teinte de soul et de pop, reflétant le parcours d'une jeune génération de musiciens de jazz qui a écouté toutes sortes de musiques. Ils ne cachent pas l'impact reçu sur leur développement artistique de grands artistes, dont la musique déborde volontiers du cadre du Jazz comme Brad Mehldau, E.S.T., Michael Brecker, Avishai Cohen... On sent combien le quintet se réjouit en revisitant des titres des Beatles, Duran Duran ou Elliot Smith.

De nombreux journalistes la surnomment "la Norah Jones européenne"... Si la comparaison reste élogieuse, elle est un tantinet réductrice tant la star norvégienne du jazz vocal se démarque à bien des égards. Non seulement possède-t-elle une signature vocale soul/folk/blues des plus reconnaissables, mais également un véritable talent de songwriting salué par la critique, sans parler des nombreuses récompenses récoltées en Europe tout au long de ses 15 ans de carrière. Sur ce disque, son premier sur le label OKeh, Rebekka Bakken écrit un nouveau chapitre de sa carrière et de sa vie en proposant 11 chansons électrisantes empreintes de ses influences.

Il y a quarante ans, il révolutionnait le paysage avec son groupe et ses sonorités incroyablement modernes. A 74 ans, le pianiste reprend l'aventure avec son ensemble de jeunes musiciens qui n'étaient pas nés quand Irakere triomphait. La force de cette musique ressurgit dans ce live in Marciac, magique et volcanique, comme un héritage ancien qui serait réinventé pour célébrer la magie de la musique cubaine.

Cet album studio produit et écrit par Ben Harper rassemble 11 chansons qui traitent de la nostalgie, de la force et de la spiritualité, des titres forts présentés avec une superbe simplicité. Parmi ces morceaux, on pense notamment à Anytime, Change, et l'incroyable titre éponyme, en duo avec Ben Harper. "Ces chansons délivrent un message si fort", dit Staples. Elle considère le formidable morceau d'ouverture Change comme un exemple de la force des mots qu'elle met en avant. "Nous devons vraiment faire un changement si nous voulons que ce monde soit meilleur." Cette collaboration avec Ben Harper s'inscrit dans une tendance plus large dans le travail de la chanteuse.

Tout premier 'lost album' de Marvin Gaye chez Tamla Motown. 15 des 17 titres de l'album se retrouvent pour la première fois rassemblés sur ce double vinyle. Retrouvez trois morceaux, jusqu'à présent proposés dans des versions demos, mixés par Salaam Remi (Amy Winehouse). L'album comprend également la version longue inédite du single de Noël de 1972, ainsi que des faces B instrumentales très rares. Cette édition unique est agrémentée d'un texte de son biographe, David Ritz.

Si De La Soul présente un album dix ans après son dernier c'est bien grâce à sa légion de fans qui l'a financé via Kickstarter, à hauteur de plus de 600 000 euros. Les bases ont été posées par une série de jam sessions avec le groupe, qui ont ensuite servi de matériau source à sampler et à rejouer. Et comme d'habitude, l'album est truffé de beaux et variés featurings. De Snoop Dog à David Byrne, en passant par Little Dragon, Damon Albarn, 2Chainz ou même Justin Hawkins, le groupe sait effectivement bien s'entourer. Gorgé de batteries lourdes et de mélodies énergiques, And the anonymous nobody possède le son du De La Soul vintage, qui évoque notamment l'avant-gardiste Buhloone mind state et The grind date.

Indra Rios-Moore a beau en appeler à une réhabilitation de l'âme, Carry my heart est un disque de protestation. Cette chanteuse de New York, dont le port d'attache est désormais Barcelone, ne s'est pas tournée dans ses jeunes années vers le jazz pour bouleverser l'ordre établi musical ou social. Sa conception du jazz est depuis toujours marquée par un gospel émotif, une vision terreuse du blues, et l'état d'esprit pop de géants comme Steely Dan.

John Lee Hooker était son oncle et l'a recueilli quand il était adolescent. Aujourd'hui Archie raconte son blues et l'histoire de la famille : "J'ai quitté les plantations du Mississippi à 13 ans pour gagner le nord par la route 49 attiré par les lumières de la grande cité, Memphis, Tennessee. Mais ma rencontre avec le blues s'est réellement produite en 1989 quand j'ai déménagé chez mon oncle John Lee, le "Boogieman" en personne... "

Confessin' the blues rassemble les plus grands bluesmen de tous les temps et offre un parfait enseignement du genre. Le choix des chansons a été fait par The Rolling Stones en collaboration avec BMG et Universal Music. Dans la mémoire collective, les Stones ont toujours été fans de blues. Toute leur inspiration vient de là : bien avant le début de leur carrière jusqu'à leur dernier album en date, Blues lonesome, qui illustre leurs interprétations de classiques de blues, dont la plupart apparaissent ici dans leur version originale.

Entre compositions et reprises de bossa, la chanteuse catalane livre un deuxième album qui se révèle être un standard. On compare son chant à celui de stylistes telles que Billie Holiday ou Norah Jones.

En se limitant en grande partie aux chanteuses, les historiens du jazz ont trop souvent négligé d'évaluer l'importance de la place des femmes instrumentistes. Il était nécessaire de réévaluer le travail des pionnières qui ont ouvert la voie aux formidables musiciennes que l'on compte parmi nous aujourd'hui. Dans la lignée du coffret dédié à Mary Lou Williams, Jean-Paul Ricard et Jean Buzelin mettent en lumière de formidables musiciennes, dans une anthologie complète et pleine de trésors rares.

Comprenant à la fois des standards du Great American Songbook, des compositions originales de Nels Cline et des reprises d'artistes comme Sonic Youth, Arto Lindsay ou Jimmy Giuffre, les 18 morceaux de l'album mettent en évidence l'éclectisme des goûts de son auteur. Lovers a été enregistré et mixé par Ron Saint Germain et produit par David Breskin.

Le musicien et producteur Andrea Benini a de nouveau convoqué les membres de son combo italien pour un cinquième voyage musical imaginaire baigné de grooves lumineux, de rêveries afro-jazz funk, de rythmes traditionnels Gnawa et de couleurs caribéennes. Une fusion exaltante et hypnotique où l'on retrouve le poète britanno-trinidadien Anthony Joseph, déjà présent sur l'album Isle of magic, le chanteur Wayne Snow ou Annabel Ellis, artiste du label NinjaTune.

Not Tight est le nom du premier album du jeune duo Domi & JD Beck, le nouveau phénomène de la scène jazz funk hip-hop. L'opus sort sur le nouveau label APESHIT d'Anderson Paak, en partenariat avec le légendaire label de jazz Blue Note Records. Leur musique trouve à la fois de l'humour et de la grandeur dans la complexité harmonique et le décalage rythmique, adoptant et abandonnant brusquement des tempos, jouant avec les signatures temporelles. On y trouve également des featurings tels que Anderson Paak, Mac Demarco, Snoop Dogg, Busta Rhymes ou encore Thundercat !

Au travers un dialogue avec Socrate, A. Jollien dévoile son parcours à la fois personnel et philosophique, qui, petit à petit, lui a permis de surmonter son handicap de naissance.

Deux CD audio contenant douze méditations proposant de développer la confiance et un CD audio contenant des enseignements. Electre 2015

Benson livre ici des interprétations habitées de certaines des plus belles chansons de Cole, magnifiées par les arrangements de Nelson Riddle et l'accompagnement du Henry Mancini Institut Orchestra.

Avec ce deuxième album, la France s'apprête à découvrir Mélanie de Biasio, jeune musicienne et chanteuse belge au succès fulgurant dans son pays. Rarement un disque n'avait de récente mémoire déployé autant de beautés sombres et de luminescences cachées, parlant mille langues musicales tout en demeurant parfaitement accessible, à la fois séduisant et déroutant. C'est une invitation à l'apesanteur et à la rêverie qui arrive sans prévenir de là où on l'attendait le moins, de cette Belgique qui ne cessera jamais de nous surprendre.