1080 ROMAN (s) DU (s) TERROIR (s)

L'ultime album studio d'Arno, légende du rock belge. Tout commence et finit avec le blues. C'est là qu'Arno Charles Ernest Hintjens a commencé son voyage musical en 1970, et c'est là qu'il se termine plus de cinquante ans plus tard. Le chevalier à la voix rauque est parti vers des terrains de chasse éternels, mais il nous offre un dernier cri. Cet album baigne dans une atmosphère semi-tragique et marécageuse qui allie tristesse et espoir. La batterie brille, les guitares résonnent et Arno montre honnêtement comment son âme a mené un grand combat jusqu'à la fin. Opex réunit 10 grandes chansons inédites teintées de l'écriture si particulière et légendaire d'Arno. Inclus un duo avec Mireille Mathieu et un piano-voix avec Sofiane Pamart.

Originaire de Nice où il a longtemps écumé les scènes locales, il nous délivre un album empreint de folk, de grâce et de dépouillement qui raconte son histoire, sa famille et sa vie amoureuse. A noter la présence de Rose et Tété qui viennent pousser la chansonnette sur deux titres.

On lâche pas l'affaire est le 1er extrait de cet album. Dans ce morceau, Bénabar se joue des genres musicaux, mêlant la chanson française à des influences rock, et met à l'honneur la passion et la persévérance. A l'issue d'un été intensif en studio, il en ressort avec 14 titres inédits, écrits et composés de manière instinctive et exaltante. Un an, deux albums : c'est la réponse de Bénabar à une inspiration bouillonnante et une envie urgente de la partager avec son public.

Dany Brillant est de retour avec un album hommage à Charles Aznavour, l'artiste qui a le plus compté pour lui. 11 versions réarrangées des plus grands succès de Charles Aznavour : La bohème, Emmenez-moi, Je m'voyais déjà ... Ce projet a été réalisé en proche collaboration avec la famille du chanteur.

Lundi méchant est un concept né à Bujumbura (Burundi). Au départ, il s'agit du nom des soirées organisées tous les lundis soirs dans la boîte de nuit le 5 sur 5 dans le quartier populaire et cosmopolite de Bwiza. Les client.e.s de cet établissement ont l'habitude de s'y retrouver tous les lundis à partir de minuit pour danser, boire et s'amuser jusqu'à l'aube. Se rendre aux Lundi méchant, c'est faire un pied de nez à la société moderne qui encadre l'individu dans des horaires et des carcans qui voudraient que l'on attende sagement le week-end pour s'amuser. Les Lundi méchant sont là pour affirmer une indépendance de l'individu face aux temps réglés et aux horaires imposés par la société. Lundi Méchant, c'est commencer chaque semaine avec la volonté d'en découdre avec la vie, les difficultés du quotidien, les crises politiques et économiques qui nous ébranlent. C'est renverser sa perception du monde.

Après son précédent album, Lundi méchant, acclamé par le public et la critique (multiples nominations aux Victoires de la musique, et Disque d'Or), il revient avec le 3eme volet qui vient clôturer la série des EPs botaniques (Rythmes et botanique, Des fleurs), un EP taillé pour faire danser les foules...

Tromboniste des Hiddentracks et compagnon de route d'Angil et Michael Wookey, Thomas Boudineau est de retour avec son projet solo, Le Flegmatic. Tel un disciple francophone de Randy Newman, Bill Callahan et de Jonathan Richman, il sait tisser un écrin mélodique immédiatement familier, brut et direct, afin de le mettre au service d'histoires d'apparence mélancoliques ancrées dans nos paysages de province au bord de l'effondrement, avec une prose intime et touchante, qui manie l'ironie et le sarcasme. Son album conjugue brillamment américana et renouveau de la chanson française.

Cet album concept contient plus de 70 minutes de musique, ponctué de mini-chansons "fils rouges", de quelques plages musicales pensées comme des respirations ; en tout plus d'une vingtaine de titres originaux seront enregistrés. Sur disque, les arrangements seront enrichis (instruments additionnels, orchestrations plus abouties, grand soin apportés à la production sonore), le tout dans un souci constant de cohérence globale.

Les textes, signés Gerald De Palmas, Francis Cabrel, Luc Plamondon ou Pascal Obispo s'écoutent déjà comme de grands classiques de la variété, avec un son résolument pop puisque produit, comme le précédent, par l'équipe anglaise de Plan B entre Londres et Montréal.

"Il nous restera ça. J'ai proposé à dix auteurs d'insérer cette phrase dans un texte inédit et de l'interpréter sur cet album. L'ensemble de ces poèmes a été mis en musique par Babx et Angelo Foley. Un grand merci à tous ces artistes d'avoir accepté l'invitation et d'avoir fait de ce projet une oeuvre rare. Un album d'auteurs." Grand Corps Malade

Artiste et acteur, acolyte d'Orelsan avec qui il fonde le groupe Casseurs Flowters, Gringe a déjà une belle carrière derrière lui. Dans les bacs d'une part, avec deux albums (certifiés disque de platine et double platine) des Casseurs Flowteurs, mais aussi à l'écran, le grand comme le petit. Ce premier album tant attendu est celui de l'émancipation et lui offre un terrain d'expression idéal avec ses textes qui se font plus personnels et toujours aussi percutants.

Après s'être fait remarquer sur la toile grâce à sa web série Vidéo rap, après avoir exploré les fonds marins avec son insolite Aquatrip et rencontré un public nombreux et enthousiaste sur les scènes de Paris, Bruxelles, Montréal ou la Rochelle, voilà qu'Hippo vise le ciel et les étoiles... Avec cet album, il défend un rire empreint d'émotion et nous livre un disque aussi sombre que pétillant, maniant flows acrobatiques, jeux de mots et story-telling avec une dextérité surprenante. Accompagné de ses acolytes scéniques Céo et Aociz (double champion du monde DMC par équipe), Hippo nous invite cette fois à un voyage onirique au-delà des nuages et du septième ciel.

Avec 20 ans de carrière et 5 millions d'albums vendus, Jenifer revient avec un 9e opus sobrement intitulé N?9. Cet album ne manque pas d'audace. Il est à la fois intemporel, lumineux, authentique et nourri de sonorités vintages qui ont donné à l'artiste le goût de la musique et de la scène. Entourée de musiciens live mêlant cuivres, cordes, batterie et basse dans la lignée des grands albums des 60's/70's, l'album a été enregistré entre Londres et Paris, dans le studio légendaire Eastcote où sont passés les Sex Pistols, Amy Winehouse, Adele ou encore Depeche Mode.

C'est l'histoire d'Icare, cinquième album studio de la franco-anglaise. Et elle est riche en premières fois, en nouveaux défis, en rencontres inédites, en méthodes assouplies. Comme, par exemple, de sortir cet album en totale indépendance, sans conseils à suivre, d'avis à prendre en compte, en confiant juste la distribution à [PIAS]. Comme, par exemple, de choisir en gage de liberté, la production d'un Anglais, John Parish, dont les états de services, voire de sévices, font rêver Emily, de PJ Harvey à Aldous Harding. C'est enfin, par exemple, de passer le piano si bien élevé d'Emily dans de rugueuses pédales d'effets de guitare rock. Mais il fallait briser des règles, la bienséance : le monde l'exigeait. Il y a donc un côté table-rase dans Icare et Emily Loizeau n'a pas hésité à fracasser la vaisselle, le confort et les habitudes dans ce processus libérateur.